«Une rue portera le nom de Sarah Halimi à Paris, c'est un projet sur lequel nous allons travailler évidemment avec la famille, mais le nom de Sarah figurera dans nos rues parisiennes », a déclaré l'édile sur BFMTV. « Ça sera aussi une façon de lui rendre justice, pas de lui rendre la vie, mais de lui rendre justice », a-t-elle déclaré, en ajoutant, « Ce crime doit être jugé. Je pense qu'il faut une nouvelle loi et que cette loi s'appelle Sarah Halimi ».
La maire de Paris a souligné que « l'antisémitisme c'est une peste, c'est un fléau qui mine les fondements de notre République » et qu'il fallait que les « personnes en responsabilité portent ce message avec détermination ». Le président de la Licra (Ligue internationale contre la racisme et l'antisémitisme), Mario Stasi, avait demandé qu'une rue de Paris porte le nom de Sarah Halimi, après la décision de la Cour de Cassation, le 14 avril dernier, qui avait confirmé l'irresponsabilité pénale du meurtrier de Sarah Halimi.
De son côté, le Conseil supérieur de la magistrature s'est insurgé contre « la mise en cause » de la justice dans deux affaires « douloureuses », en référence à la contestation de l'arrêt de la Cour de cassation dans le dossier Sarah Halimi et du verdict au procès de Viry-Châtillon.