La première promotion de cet établissement, baptisé “Albert”, comportera une soixantaine d'étudiants, selon son fondateur Grégoire Genest. L'école proposera une formation classique d'école de commerce – finances, marketing, stratégie... –, complétée par un enseignement en mathématiques et traitement de la donnée, y compris le codage informatique. Ce dernier enseignement représentera « la moitié des cours prévus pendant le cursus » car, « aujourd'hui, on ne peut pas gérer une entreprise sans comprendre la donnée », a déclaré Grégoire Genest, lui-même diplômé de Polytechnique.
« Savoir "parler Python", l'un des grands langages de programmation actuels, est en train de s'imposer comme une nécessité pour les cadres, comme parler l'anglais a pu l'être pour les générations précédentes », a-t-il ajouté.
Selon lui, l'école aura « un positionnement d'école d'excellence, avec des professeurs issus des meilleures écoles, comme Polytechnique, HEC, l'ENS ou Stanford ». Elle sera implantée dans un bâtiment de 2 500 m2 dans le 10e arrondissement de Paris et les frais de scolarité seront comparables à ceux d'une école de commerce traditionnelle.
L'école compte proposer des solutions pour « être ouverte à tout le monde », avec notamment des possibilités de ne payer la scolarité qu'après l'entrée dans la vie professionnelle, a précisé Grégoire Genest.
Xavier Niel compte parmi les investisseurs. « Alors que la “French Tech” connaît une accélération fulgurante, nous avons aujourd'hui un enjeu critique de formation pour accompagner cette dynamique", a-t-il déclaré à propos d'Albert.