Plus précisément, 75 % de ceux ayant déjà au moins un salarié souhaitent ne pas en changer le nombre l'an prochain, 13 % veulent le réduire et 12 % l'augmenter. Parmi ceux qui n'ont pas de salarié, 86% comptent rester dans cette situation, 13 % prévoient d'embaucher et 1 % ne se prononce pas.
Dans les TPE les plus grosses (10 à 19 salariés), un patron sur cinq prévoit une augmentation du nombre de ses salariés. Les dirigeants de très petites entreprises sont 31 % à juger la situation financière de leur société préoccupante, contre 30 % en juillet et 28% en avril. Ce taux était monté jusqu'à 40 % en avril 2010. Les patrons du commerce et de l'hôtellerie sont particulièrement inquiets avec des taux de 36 % et 49 % respectivement.
Les chefs d'entreprises de moins de 20 salariés disent en moyenne avoir constaté un recul de 2,9 % de leurs ventes au troisième trimestre. Pour le quatrième trimestre ils prévoient une baisse de 0,8 %, avec des reculs plus marqués dans l'industrie (1,9 %) et l'hôtellerie (2,8 %).
"Enjeu majeur dans le pilotage de leur activité, la trésorerie est excédentaire dans seulement un tiers des TPE", précise l'enquête. Près de la moitié d'entre elles sont néanmoins en équilibre (46 %) mais 21 % des patrons interrogés souffrent d'une trésorerie déficitaire (jusqu'à 39 % dans l'hôtellerie).
Ils sont plus optimistes que lors des précédentes vagues d'enquêtes sur l'évolution à venir de leur trésorerie. 28 % prévoient une détérioration sur les trois prochains mois (6 points de moins qu'en juillet). 51% estiment que leur trésorerie va rester identique et 20 % qu'elle va s'améliorer.
Ils sont en revanche plus nombreux à constater un durcissement des conditions d'accès au crédit bancaire (20 %, +4 points), une proportion plus élevée dans le secteur du commerce (28 %).