Cette nouvelle formation comptera près de 400 étudiants dès septembre. « Nous souhaitons former des juristes aptes à travailler pour l’Europe, c’est-à-dire capables d’articuler les différents systèmes juridiques. Il s’agit donc de leur donner une connaissance non seulement du droit national mais aussi des droits d’autres nations européennes pour les faire penser européen face à des problématiques transfrontières », explique Sylvaine Peruzzetto, la directrice de l’ESLT.
L’ESLT propose une formation à dimension européenne dès la première année de licence en droit. Cette formation se fera sur deux systèmes juridiques, dans l’idée de développer la capacité à comparer, et intègre la mobilité comme un élément de formation au droit. Parallèlement, la formation associe à la dimension juridique européenne, une dimension culturelle européenne.
La formation sera également favorisée par un réseau de coopérations entre universités européennes, permettant à l’école de proposer des doubles diplômes ou doubles formations avec des universités partenaires dans huit pays (notamment, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie). « Deux fois une année seront passées dans un pays européen sur l’ensemble du cursus. Il est donc important d’être mobile et bilingue », précise la directrice de l’école.
L’école sera par ailleurs tournée vers le monde professionnel. Sylvaine Peruzzetto précise que « le conseil d’orientation stratégique de l’école est également à dimension européenne, réunissant des professionnels d’Airbus, de Michelin ou de cabinet d’avocats Clifford Chance, des académiques, ainsi que le président de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Cela nous permet d’affiner nos formations pour être en phase avec les besoins en profils juridiques recherchés par les différents acteurs européens ».
Comment intégrer l’école européenne de droit de Toulouse ? Que ce soit en première année ou en Master 2. La sélection est faite sur dossier. Le candidat devra également passer un entretien ou sera évaluée sa capacité en langue. Les frais d’inscription seront les mêmes que ceux pratiqués à l’université pour les Français. Pour les étrangers, en revanche, la formation avoisinera 3 000 euros.
Mille candidats, dont 40 % d’étudiants étrangers, ont d’ores et déjà postulé pour la rentrée prochaine. Seuls 400 d’entre eux seront admis.