Ce “manifeste pour la beauté” est un référentiel d'aménagement en quatre tomes qui vise à clarifier « qui est propriétaire, qui s'en occupe, qui entretient », a expliqué l'adjoint à l'urbanisme. Emmanuel Grégoire, qui avait lancé cette démarche fin 2020, s'était retrouvé, quelques mois plus tard, débordé par SaccageParis, des opposants dénonçant sur Twitter, photos à l'appui, le manque d'entretien du mobilier historique ou les choix de mobilier urbain moderne contestés.
Ces critiques « ont aiguillonné plus qu'inspiré » le manifeste, selon l’adjoint. L'exécutif parisien a mis en place une commission de régulation de l'espace public, qui aura la charge de superviser l'usage et l'entretien des nouveaux mobiliers urbains. Priorité de Emmanuel Grégoire, la protection du mobilier historique se matérialisera par un logo, synonyme d'interdiction de retrait.