Pour mieux comprendre ce phénomène, il a rencontré de nombreuses personnes en recherche d’une activité professionnelle qui vivaient une discrimination à l’embauche du fait de leur âge. Il a également échangé avec des associations, des représentants syndicaux et des chefs d’entreprise, pour parler de ce drame, celui du chômage des seniors, alors que de plus en plus de métiers se trouvent en France en pénurie de main-d’œuvre.
Ce retour du terrain lui a permis de faire plusieurs propositions au Gouvernement, dont une qui s’est traduite par un amendement dans le cadre de la réforme des retraites qui vient d’être débattue à l’Assemblée nationale. Après plusieurs années à mener son combat, l’idée de Christophe Blanchet vient d’être votée à l’unanimité.
Cet amendement prévoit ainsi que les modalités de calcul taux de cotisation AT-MP doivent être modifiées, par voie réglementaire. L’objectif poursuivi est celui d’une plus grande mutualisation du coût des maladies professionnelles à effet différé, afin donc de lever un frein supplémentaire à l’emploi des seniors.
En effet, certaines entreprises peuvent être réticentes à embaucher des salariés seniors, par crainte qu’ils déclarent une maladie professionnelle liées à une exposition passée, et que le coût de cette maladie professionnelle ne soit répercuté sur leur taux de cotisation Accidents du travail-Maladies professionnelles (AT-MP) de leur entreprise.
Cet amendement répond à une attente des entreprises et devrait permettre à de nombreux Français de retrouver plus facilement le chemin du travail.