1. Valoriser les missions nouvelles et porteuses de sens
« Le digital a diminué le temps de saisie et de travail administratif, il permet de se consacrer
davantage à des temps de conseil à valeur ajoutée qui impliquent aussi du relationnel client.
Aujourd’hui, seul 60% de l’activité relève de la comptabilité : Les tâches se sont diversifiées
autour de la paye, de l’audit mais aussi de l’assistance juridique. Autant de services qui in fine
déchargent l’entrepreneur accompagné, lui permettant de se fixer sur son coeur de métier et
qui font de l’expert-comptable un véritable allié de la reprise économique. »
2. Relativiser le présentiel en bureau
« Les cabinets ont une culture forte du présentiel qui peut aujourd’hui être un frein pour recruter
certains profils. L’après-crise a ouvert des portes. D’une part, la diversification des missions
permet d’aller plus souvent à la rencontre des clients. L’expertise-comptable est un métier de
bureau donc mais pas seulement. D’autre part, le télétravail progresse avec un à deux jours
très appréciés dans une profession où rigueur et contrôle laissaient jusqu’ici peu de place à
cette éventualité. L’amélioration du cadre de vie est d’ailleurs pour les employeurs un levier
plus simple à gérer que la course à la rémunération et tout aussi efficace. »
3. Chercher des candidats hors des grandes villes
« Dans les grandes agglomérations qui concentrent la majorité des cabinets, un collaborateur
sur cing que nous chassons est désormais retenu par l’employeur qui a su valoriser son cadre
d’emploi. Pour continuer à recruter et répondre aux besoins, nous pouvons désormais compter
sur le TGV et attirer des candidats qui habitent plus loin ou qui sont prêts à s’installer dans
une ville de province. »