60 % des Français se posent fréquemment des questions juridiques et celles-ci occupent une place importante dans leur vie. C’est l’enseignement principal de cette enquête, menée auprès d’un échantillon de 1 506 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les interviews ont été réalisées par questionnaire en ligne du 10 au 13 mai 2022.
Des différences d’exposition au droit
Bien que tous les Français soient concernés, quel que soit leur âge, leur situation professionnelle ou personnelle, l’étude permet néanmoins d’identifier des publics surexposés à ces enjeux. Les dirigeants d’entreprise se disent plus confronter à ces questions (38 % contre 23 % des Français), tout comme les demandeurs d’emploi (31 %).
L’analyse des résultats met aussi en évidence l’importance du niveau de diplôme : la propension à se poser des questions sur des sujets liés au droit croît avec le niveau d’études, allant de 15 % parmi les non diplômés à 35 % parmi les détenteurs d’un master ou d’un doctorat.
Le droit dans la vie quotidienne des Français
Dans quelles situations les Français se posent-ils des questions juridiques ? Là encore, les résultats de l’étude mettent en évidence la grande diversité de circonstances. L’immobilier est le premier domaine évoqué (26 %), avant les situations familiales et notamment les interrogations juridiques qui se posent lors du décès d’un proche (9 %), d’une séparation (8 %) ou, plus rarement, de la naissance des enfants (3 %). Plus les enjeux financiers sont importants, plus le sujet est préoccupant et nécessite de se renseigner. D’autres situations comme la location ou le déménagement sont évoqués. Toutes ces questions juridiques concernent davantage les propriétaires (33 %).
