Pari tenu. Contrairement à l'année dernière, pandémie de Covid-19 oblige, le salon de l'AMIF a bel et bien pu se tenir au Parc des expositions de Villepinte, comme l'avait souhaité son président, Stéphane Beaudet. Si les stands étaient moins nombreux les élus franciliens et leurs invités n'ont pas caché leur joie de se retrouver en présentiel, pour le premier événement de cette ampleur les réunissant depuis de nombreux mois.
Adaptation au changement climatique, justice de proximité, politique de la donnée publique, transport, réseaux… L'AMIF avait concocté un programme riche. L'un des moments forts de l'événement a réuni Valérie Pécresse, la présidente de Région, Gérard Larcher, président du Sénat, et notamment Patrick Ollier, président de la MGP, autour de Stéphane Beaudet. L'agilité dont ont fait preuve les collectivités territoriales a notamment polarisé les débats. D'aucuns ont appelé l'Etat à leur confier plus de moyens et de compétences, le président l'AMIF insistant de son côté sur la nécessité de se faire confiance. Invitée à répondre sur ces sujets lors de la table ronde de clôture de la première journée, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires, a indiqué avoir « la conviction que l'Etat et les collectivités territoriales devaient travailler ensemble, chacun avec leurs compétences, leurs spécificités » et invité les décideurs publics à plancher sur l'octroi « d'enveloppes annuelles », certains élus locaux critiquant particulièrement la politique d'appels à projets et leur perte d'autonomie fiscale.
Jacquelines Gourault, ministre de la Cohésion des Territoires, Patrick Ollier, président de la MGP, Jean-Philippe Dugoin-Clément, vice-président de l'AMIF.