Reprenant une citation de Georges Ripert, le directeur de l'EFB a estimé que le juriste était « un innovateur à peine de ne plus être un juriste ». « Une révolution est en cours, bientôt le robot remplacera très probablement le simple rédacteur comme il a pu remplacer l'ouvrier », a-t-il ajouté, indiquant que l'EFB devait transformer les élèves « en avocats de demain ».
Pierre Berlioz a dévoilé le nouveau logo de l'EFB lors de cette rentrée solennelle. © A.P.
« Accumuler des connaissances ne sert à rien, il faut être un stratège, avoir de l'imagination, mais aussi tenter des choses », a-til souligné à l'adresse des futurs avocats.
Un représentant du chiffre, le président de la Compagnie nationale des commissaire aux compte, Jean Bouquot, faisait partie des nombreuses personnalités présentes lors de cette rentrée. © A.P.
« Le juriste est un être imaginatif, qui exerce son esprit critique, mais doit aussi rester ouvert », a-t-il poursuivi, rappelant que l'interprofessionnalité était « au coeur de la politique de l'école ».
« Avec la révolution numérique, l'heure est à l'alliance des compétences, à l'intelligence collective pour répondre à l'intelligence artificielle », a-t-il conclu, en insistant sur le fait que « l'individualisme traditionnel du juriste » pourrait aujourd'hui devenir « fatal ».
Les 1800 élèves de la promotion Jacques Toubon, Défenseur des droits, ont prêté le petit Serment devant la cour d'appel de Paris et sa procureure générale, Catherine Champrenault. © A.P.