Au cours d'une visioconférence de presse, Julien Bayou a torpillé le « bilan désastreux » de la présidente sortante, Valérie Pécresse, dénonçant « l'artificialisation des sols et l'insécurité alimentaire » qui, selon lui, touche 6 % des Franciliens.
Pour y remédier, l'écologiste veut « tripler le nombre d'exploitations », le faisant passer de 5 000 à 15 000, « en soutenant le passage au bio via des aides à l'installation, l'ouverture d'au moins deux lycées agricoles et la mobilisation de foncier agricole ». Il a en particulier identifié dans les secteurs de Saclay, dans l'Essonne, et de Gonesse, dans le Val-d'Oise, des viviers de terre encore peu exploités.
Julien Bayou promet « un emploi tous les cinq hectares », grâce à une agriculture bio qui vienne rompre avec les « excès de l'agriculture intensive ». Il a notamment proposé que la région soutienne les communes s'engageant dans des régies agricoles pour exploiter les terres et employer des « salariés-paysans ».
Sa deuxième mesure-phare sur le thème de l'alimentation est une alternative végétarienne quotidienne dans les cantines des lycées, tout en allant progressivement vers le 100 % bio ; une proposition qui fait consensus chez la plupart des électeurs, assure le secrétaire national d'EELV.
Enfin, il propose une « Sécurité sociale de l'alimentation », via la distribution de « chèques alimentation mensuels de 150 euros pour les familles les plus précaires, à dépenser auprès de fournisseurs identifiés plutôt que dans les grands centres commerciaux ». Une mesure qui concernerait environ 5 000 ménages pour un financement de quelque 10 millions d'euros.