L'étude a été présentée lors des Assises de l'alimentation francilienne au Salon international de l'agriculture, dans le cadre du Pacte agricole que la Région a signé avec les agriculteurs franciliens.
Si les Français sont réputés pour leur amour de la cuisine, les Franciliens ne font pas exception. Loin de là même, puisque la moitié d'entre eux plébiscite le « fait maison ». En effet, au sein de la population active et durant la semaine, ils sont 25 % à déjeuner chez eux et 25 % sur leur lieu de travail, en y apportant leur propre repas, préparé à domicile.
Parmi leurs critères de choix lors de leurs achats alimentaires, plus de la moitié des Franciliens opte pour des produits locaux d'Île-de-France : 18 % en achètent au moins une fois par semaine et 33 % au moins une fois par mois, ce qui montre que ce critère est aussi important qu'ailleurs en France.
Les motivations ? Tout d'abord, la qualité gustative pour 57 % mais aussi le fait de soutenir l'agriculture et l'économie régionales pour 28 %. Environ 80 % des Franciliens déclarent en effet acheter des produits bio, AOP/IGP, Label Rouge ou locaux d'Île-de-France.
Quant aux points de vente que les Franciliens préfèrent pour faire leurs courses au quotidien, ils s'avèrent multiples, mais la tendance se montre favorable aux circuits de proximité : marchés (75 %), artisans spécialisés (73 %), magasins de surgelés (71 %), magasins bio (57 %) et circuits courts (28 %). à noter, qu'en parallèle, 40 % des Franciliens se font aussi livrer des repas tout prêts et 27 % des courses alimentaires.
Riches d'enseignements, les résultats de cette étude du Credoc ont servi de base à la réflexion lancée avec les premières Assises de l'alimentation francilienne. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre du Pacte agricole, initié par la Région Île-de-France, visant à projeter tout un territoire à l'horizon 2030.
Ces Assises ont pour ambition de mieux connaître les besoins et les attentes des 12 millions de consommateurs franciliens pour permettre aux agriculteurs, aux entreprises agroalimentaires et aux commerces franciliens de mieux y répondre et de lancer des projets porteurs en faveur d'une alimentation toujours plus locale, durable et de qualité, bénéfique à tous.