C’est sans doute ce que l’Histoire retiendra comme l’un des points les plus emblématiques de ses mandats municipaux. Cet insidieux ostracisme dépolluant n’est évidemment pas sans poser de réels problèmes. La voie de la disgrâce conduit à une impasse. Elle terrasse progressivement le mal, sans en formuler l’antidote. Il est certes on ne peut plus salutaire de dissuader les automobilistes de hanter la capitale, mais il conviendrait a minima de leur consentir, en retour, une confortable alternative –chemins détournés, itinéraires rationnels, transports en commun…
Les malheurs des uns font, fort heureusement, le bonheur des autres. En l’occurrence, l’animation parisienne se sort idéalement de la galère, embarquée dans le projet phare de réappropriation des Berges de la Seine. La Mairie projette 40 millions de déambulations annuelles ; une véritable aubaine forte en image. Quel Parisien en mal d’événements festifs, quel touriste en quête de sensations capitales pourrait se plaindre de cette nouvelle dimension aqueuse ?