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Profils des créateurs d'entreprises franciliens

Selon une récente étude du Centre régional d'observation de commerce, de l'industrie et des services (Crocis), les créateurs d'entreprises franciliennes (hors auto-entreprises) sont plus âgés, plus diplômés et plus expérimentés.
Profils des créateurs d'entreprises franciliens

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Selon le Crocis, « les entreprises, majoritairement créées sous forme de sociétés classiques, restent concentrées dans trois secteurs d’activité : le commerce, certaines activités de services aux entreprises et la construction. Le montant des capitaux investis à la création a augmenté ». En revanche, l’apparition du régime de l’auto-entrepreneur –le 1er janvier 2009– a modifié le paysage de la création d’entreprises. Certains créateurs, attirés par la simplicité du dispositif, ont en effet opté pour cette alternative. De 2009 à 2013, le nombre moyen d’entreprises créées annuellement en Ile-de-France a presque doublé par rapport à 2008 ; une sur deux étant une auto-entreprise. Les créations « classiques » se sont maintenues à leur niveau moyen de la période 2000-2008, autour de 64 000 chaque année.
Comme le précise l’étude du Crocis, le profil des créateurs d’entreprise classique de 2010 se distingue de celui de 2006 –date de la précédente enquête–, lorsque le régime d’auto-entreprise n’existait pas. Si la moitié des auto-entrepreneurs ayant débuté leur activité en 2010 sont des salariés, étudiants ou retraités ayant créé leur entreprise au titre d’une activité de complément, l’autre moitié regroupe des entrepreneurs saisissant l’occasion du régime de l’auto-entreprise pour créer leur activité principale plus facilement que dans le cadre de la création classique.
En Ile-de-France, les créateurs d’entreprises classiques de 2010 sont plus âgés que ceux de 2006 : 50 % ont 40 ans ou plus contre 44 % en 2006. Ils sont également plus diplômés. En effet, la part de ceux n’ayant pas de diplôme ou un diplôme inférieur au baccalauréat a baissé depuis 2006 (31 % contre 38 % en 2006) et à l’inverse celle des plus diplômés a augmenté (55 % sont diplômés de l’enseignement supérieur contre 47 % en 2006). Le régime d’auto-entrepreneur semblerait avoir attiré les créateurs les plus jeunes et les moins diplômés.
En Ile-de-France, les créateurs classiques semblent bénéficier en 2010 d’une plus grande expérience de l’entreprise qu’en 2006. Juste avant la création, ils étaient davantage chefs d’entreprises salariés ou indépendants (25 % contre 16 % en 2006) et étaient moins souvent au chômage (27 % contre 37 %). Les chômeurs représentent une part nettement plus importante des créateurs qui se sont lancés dans l’auto-entreprenariat comme activité principale (44 %).

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