Au niveau national, 370 contaminations ont été détectées parmi les quelque 70 000 détenus, 448 parmi le personnel (sur environ 40 000), indique ce bilan du ministère de la Justice établi au 27 décembre.
Un important foyer a notamment été identifié dans la prison de Perpignan, où 84 détenus et 15 membres du personnel ont été diagnostiqués positifs au Covid-19.
« La population est assez jeune et il n'y a pas de forme grave » de la maladie, précise le ministère en ajoutant qu'il y a « suffisamment de personnels pour permettre une rotation » et « évoluer rapidement ».
Mais pour Pierre Grousset, secrétaire local UFAP-UNSA Justice à Perpignan, les mesures prises sont « insuffisantes ».
La contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) Dominique Simonnot a pour sa part fait état sur Franceinfo la semaine dernièred'autres foyers de contamination à « Rennes, à Béziers, à Argentan (et) un autre dans le Lot... ».
« Une mesure spéciale serait salutaire. On condamne quelqu'un à de la prison, pas à attraper le Covid », a déploré la contrôleure générale des lieux de privation de liberté.