Cette participation de la Ville de Paris, pour 4 millions d'euros, au plan de vidéoprotection de Paris (PVPP) de la préfecture de police est à distinguer des 500 nouvelles caméras promises dans la capitale par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
Le préfet de police, Laurent Nunez, déclarait que « les 500 caméras prévues pour les Jeux olympiques et paralympiques seront déployées le plus rapidement possible et elles resteront en héritage ».
La capitale dispose aujourd'hui de 4 055 caméras déployées sur 1 475 sites, selon la sous-préfète, Élise Lavielle, qui a précisé que le rythme de déploiement du plan de vidéoprotection de Paris est « inédit », avec la perspective des Jeux.
Parmi les 64 sites choisis par la Ville et la Préfecture, « l'objectif est d'en avoir 34 opérationnels avant 2024 », a précisé Mme Lavielle, « parallèlement aux sites des Jeux », dont 80 seront situés dans Paris. Même si « elles ne doivent pas se substituer aux moyens humains », les technologies « constituent une part non négligeable de cette politique de sécurité », a défendu l'adjoint (PS) à la sécurité, Nicolas Nordman.