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Pierre-Olivier Sur, bâtonnier de Paris
Pierre-Olivier Sur et Laurent Martinet viennent de prendre leurs fonctions respectives de bâtonnier et vice-bâtonnier de l'Ordre des avocats de Paris pour les années 2014 et 2015.
Barreau de Paris - Christiane Féral-Shuhl et Pierre-Olivier Sur
Après deux années de travail intensif, Christiane Féral-Shuhl a quitté son poste aux échos de l’hommage de Pierre-Olivier Sur : « Bravo, d’avoir porté les couleurs du Barreau de Paris et d’avoir incarné, l’année où le nombre de femmes dépassait celui des hommes dans notre profession, une génération et ses préoccupations. » Comme le souligne Madame le bâtonnier : « Je pars avec l’impression d’avoir accompli les missions qui m’ont été confiées. (…) J’ai essayé d’être à l’écoute, de prendre les décisions qui me semblaient justes, celles qui s’imposent au regard d’un seul principe : l’intérêt général, celui de nos confrères, celui de nos clients, celui des justiciables. » Après une année de collaboration avec Christiane Féral-Schuhl –année marquée par d’âpres combats et des événements importants–, Pierre-Olivier Sur prend en charge les destinées de l’Ordre des avocats de Paris pour les deux années qui viennent, avec, à ses côtés, le vice-bâtonnier, Laurent Martinet : « Nous serons les bâtonniers libres et indépendants de tous les avocats de Paris. Nous le serons dans notre complémentarité. Jamais, le Barreau de Paris n’aura été représenté par un avocat d’affaires d’un cabinet international et par un pénaliste d’un cabinet parisien. Nous travaillerons en équipe avec le Conseil de l’Ordre, avec la nouvelle EFB, avec la Carpa, avec les permanents et les missionnés de l’Ordre que nous voulons faire travailler sur un mode plus professionnel, totalement transparent, pour un Ordre ouvert sur la société civile, sur les Pouvoirs publics, sur l’international avec 1 000 élèves avocats et confrères parisiens qui nous accompagneront chaque année à l’étranger. Il s’agit de renverser le curseur. Etre moins autocentré. Ouvrir l’institution. A défaut, elle risque d’étouffer et de mourir comme meurt aujourd’hui une tranche du Barreau. »
« J’accuse »
Prêt à livrer combat, Pierre-Olivier Sur reprend à son compte le « J’accuse » de Zola, au nom des quelque 25 600 avocats parisiens : « Ainsi oserons-nous la rupture, mais dans le travail, la transparence, l’exemplarité ! Avec le barreau d’affaires et les cabinets internationaux ; avec les avocats collaborateurs, dont nous protégerons le statut, et avec les avocats individuels dont nous protégerons la survie, car ils sont menacés ; avec le barreau de contentieux qui est le label et la valeur ajoutée de toute la profession… Avec nos clients, nous défendrons l’accès au droit qui est l’alpha et l’oméga… Nous inscrirons notre génération dans l’Histoire du Barreau, en plaçant l’enthousiasme de l’avocat au cœur de la société, du business et du monde. »