Sans doute la stratégie initiée par l'Établissement public d'aménagement de La Défense Seine Arche (Epadesa) n'est-elle pas étrangère à ce retour en forme de l'immobilier de bureaux. Durant ces six derniers mois, le secteur de La Défense enregistre huit transactions d'envergure, parmi lesquelles Deloitte sur Majunga, IMS Health sur D2, Saint Gobain sur M2 ou encore Nexan dans le Triangle de l'Arche (contre trois sur la même période en 2015). Actuellement, le taux de vacances est ainsi inférieur à 10 %.
Au cours de ce semestre, outre le secteur d'affaires, la demande d'immobilier de bureaux s'est élevée en Île-de-France à plus de 1,1 million de mètres carrés, en hausse de 20 % par rapport à 2015. Paris intra-muros enregistre de son côté 57 % des transactions sur le semestre avec 13 signatures portant sur des surfaces supérieures à 5 000 m2.
Le volume du marché est de bon niveau. À La Défense, un milliard d'euros a été investi au cours du dernier semestre, contre quelque 200 millions pour la même période de 2015. En Île-de-France, l'investissement global s'élève à 6,4 milliards d'euros, soit un volume en progression de 11 % par rapport au premier semestre 2015.
La Défense, sur sa lancée…
Pour l'Epadesa « Ces chiffres confirment la position de marché de référence de Paris La Défense, solution attractive en termes d'environnement et de qualité des infrastructures, complémentaire du traditionnel quartier central des affaires parisien. » Hugues Parant, son directeur général, entend pour sa part « poursuivre la stratégie adoptée pour séduire aussi des entreprises de formats plus modestes afin d'élargir le profil des utilisateurs du quartier d'affaires ».