Aux termes de l'accord conclu, HomeAway s'engage à collecter la taxe de séjour, à partir du 1er janvier 2017, pour le compte des propriétaires de logements utilisant ses plateformes et à reverser les sommes concernées à la Ville de Paris. D'un montant de 0,83 euro par nuit et par voyageur adulte, la taxe de séjour correspond à la catégorie « meublés touristiques non classés » telle qu'elle a été définie par le Conseil de Paris.
« Cette décision de HomeAway est un pas important et nécessaire pour veiller au paiement par ses utilisateurs de la taxe de séjour. Cette taxe est dans l'intérêt des visiteurs qui se rendent dans la capitale, puisqu'elle contribue à financer les investissements conduits par la Ville de Paris en faveur du secteur touristique », souligne Julien Bargeton, adjoint à la maire de Paris en charge des finances.
« C'est aussi pour nous un enjeu d'équité vis-à-vis du secteur hôtelier. Si les plateformes numériques représentent une offre complémentaire capable d'attirer de nouveaux publics à Paris, celle-ci nécessite d'être régulée. Nous avons appelé le législateur à se saisir de cette question », détaille Jean-François Martins, adjoint à la maire de Paris en charge du tourisme.
« En collectant la taxe de séjour en ligne, nous facilitons et simplifions la vie de nos vacanciers et de nos propriétaires. Paris étant la première destination touristique au monde, il nous paraît évident de lancer ce projet pilote dans la capitale française, au moment où tout soutien à la promotion touristique de la France est bienvenu après les derniers mois que nous avons vécus », indique Vincent Wermus, directeur général de HomeAway France.