Pour les décideurs, ces chiffres publiés par l'étude font froid dans le dos… 37 % des entreprises françaises assurent être payées au-delà de 30 jours.
Ces délais seraient même parfois supérieurs à 60 jours pour 23 % des sociétés. Bien que la chasse aux mauvais payeurs soit encadrée par la loi, trop d'entreprises subissent encore de nombreux retards de paiements. Une entreprise sur cinq déclare plus de 5 % de son chiffre d'affaires en impayé et ces incidents impactent directement leur compétitivité face à la recrudescence de la concurrence.
Une seule solution : la digitalisation
Aujourd'hui, les entreprises en retard sur la numérisation sont moins performantes. Elles perdent en agilité et en réactivité. Plus vulnérable que celles ayant opté pour des solutions digitalisées, leur santé financière est menacée en cas de délais de paiements non respectés et dans un monde ultra-connecté, les enjeux de la transformation digitale sont bien réels.
Certaines entreprises en pleine croissance l'ont parfaitement assimilé et, même si d'autres restent encore réfractaires, cette transition digitale semble se propager chez les TPE-PME. De fait, 60 % des entreprises interrogées ont des outils digitaux pour optimiser leur chaîne de facturation. La moitié d'entre elles a constaté une diminution significative de ces retards, allant de quelques jours à plusieurs semaines.
Alors que la réglementation autour des délais de paiements d'une facture entre professionnels est de 30 jours à compter de la réception des produits (ou de l'exécution de la prestation), l'enquête révèle que plus de 37 % des TPE-PME dans le secteur du B2B sont payées au-delà de ce délai, avec plus de 23 % de retards au-delà de 60 jours.
En 2018, les entreprises ont fait face aux mêmes écueils que les années précédentes pour ce qui est de leur trésorerie, avec parfois un impact direct sur leur activité. Nous voici prévenus.