En France et en Île-de-France, le nombre de défaillance des entreprises s’est accéléré au 1er décembre 2022, d’après l’Observatoire consulaire des entreprises en difficulté (OCED). De plus en plus de procédures ont été ouvertes, avec une hausse de 46 % sur le plan national et une de 32 % en région Île-de-France.
Davantage de procédures amiables et judiciaires
D’un point de vue générale, il a été constaté en Île-de-France, un net rebond du nombre de procéduresamiables et judiciaires de traitement des difficultés sans pour autant que le niveau de 2019 ne soit atteint. L’OCED a précisé que ces évolutions s’inscrivaient dans un contexte de crise énergétique, de tensions liées au conflit ukrainien, de forte inflation au sein de la zone euro et de reprise de contaminations à la Covid-19 en France.

Du négatif, mais aussi du positif
Les facteurs défavorables mis en avant par l’OCED sont le déficit du commerce extérieur, l’accélération de l’inflation, l’explosion du coût de l’énergie, l’envolée du prix du pétrole et du gaz importés, l’augmentation des prix des produits agricoles et des produits à la consommation, la baisse de la production manufacturière et enfin la reprise des demandes d’intervention de l’AGS (assurance garantie des salaires) en lien avec la hausse du nombre de défaillances. Cependant, l’OCED a fait ressortir quelques éléments positifs, comme les prévisions de croissance à 2,6 % de PIB pour 2022, la hausse des volumes de vente dans le commerce, le recul des difficultés d’approvisionnement des matières premières, la légère baisse du taux de chômage, ou encore l’augmentation de l’emploi salarié dans le secteur privé.