Pour faciliter l'expérimentation, Paris La Défense avait adapté l'environnement urbain, déployé un marquage au sol et installé des bornes d'accès automatiques et des quais de dépose. Pendant les six premiers mois, selon une enquête IdFM menée sur 570 utilisateurs/non utilisateurs en septembre 2017 et une enquête BVA de Paris La Défense, la navette a rencontré un grand succès auprès des usagers, avec plus de
30 000 voyageurs, dont 97 % de satisfaits et 88 % ayant l'intention de réutiliser la navette. Après une interruption en décembre 2017 liée à un incident technique sur un véhicule, le service a nécessité de nouveaux prérequis de fonctionnement. à sa reprise en juin 2018, et jusqu'à mai 2019, la navette a transporté 11 865 voyageurs.
Dans l'ensemble, l'exploitation du service a été complexe, en raison de difficultés liées à la connexion, la forte mutabilité de l'environnement urbain au gré des événements – marché de Noël, foodtrucks, travaux... – et les nombreux flux variés sur le site – piétons, cyclistes, trottinettes, véhicules d'entretien...
Au terme de l'expérimentation, le bilan global n'est pas satisfaisant. D'une part, la technologie n'a pas su s'adapter aux mutations de l'environnement urbain. D'autre part, l'objectif de passage en “full autonome” n'a pas abouti. Enfin, la vitesse de circulation de la navette n'a pas réussi à progresser et donc à rendre le service attractif.