Selon les indices des prix des logements anciens, labelisés Notaires-Insee, la hausse des prix de l’immobilier ancien se confirme au 4ème trimestre 2021, à hauteur de 7,1 %, avec un ralentissement observé en Ile-de-France par rapport à la moyenne nationale, et un volume annuel des ventes en légère baisse.
Poursuite de la hausse des prix pour l’immobilier ancien
Au quatrième trimestre 2021, la hausse des prix des logements anciens en France (hors Mayotte) se poursuit, avec une augmentation de 1,7 % par rapport au troisième trimestre (données provisoires corrigées des variations saisonnières), après +2,1 % et +1,9 % aux trimestres précédents. Sur un an, la hausse des prix se poursuit également, avec + 7,1 % après +7,5% et +6,3 %. Depuis le quatrième trimestre 2020, la hausse est plus marquée pour les maisons (+ 9 % en un an au quatrième trimestre 2021) que pour les appartements (+ 4,6 %). Cela ne s’était pas produit depuis fin 2016.
Ralentissement des prix dans l’ancien en Ile-de-France
En région francilienne, les prix des logements anciens ralentissent nettement au quatrième trimestre 2021 : +0,2 % par rapport au troisième trimestre, après +1,4 % et +0,5 % aux trimestres précédents. Sur un an, les prix ralentissent également : +2,7 % entre le quatrième trimestre 2020 et le quatrième trimestre 2021, après +4 % au troisième trimestre et +3,5 % au deuxième trimestre. Par ailleurs, à Paris, les prix des appartements sont à nouveau en légère baisse : –0,9 % entre le troisième et le quatrième trimestre 2021, après +0,7 % au troisième trimestre et –0,4 % au deuxième trimestre. Sur un an, les prix des appartements parisiens sont en baisse (–1,6 %).

Légère diminution du volume annuel des ventes dans l’ancien
décembre 2021, le volume annuel de ventes de logements anciens diminue légèrement après quatre trimestres consécutifs de hausse. En décembre, le nombre de transactions réalisées au cours des douze derniers mois est estimé à 1 178 000, après 1 205 000 fin septembre. Si l’on rapporte ce nombre de transactions au stock de logements disponibles, qui augmente d’environ 1 % par an, la proportion de ventes dépasse depuis 2019 le niveau élevé observé au début des années 2000.
« Il faut souligner que 2021 a été une année « anormale » pour l’immobilier avec un rattrapage post confinement dans les premiers mois et un effet d’anticipation pour 2022. Les chiffres du quatrième trimestre 2021 confirme un marché dynamique et solide. Le volume de transactions de logements anciens, qui a diminué fin 2021 comme annoncé, pourrait se stabiliser en 2022 à un niveau toujours élevé, proche de celui de la fin d’année 2019. », a déclaré David Ambrosiano, président du Conseil supérieur du notariat.