Fin septembre, la Mairie a menacé Lime, Dott et Tier de ne pas renouveler leur contrat en février prochain. Entre les accidents et les usagers circulant à deux ou sur les trottoirs, parsemés de trottinettes mal garées, Paris s'interroge sur « le rapport coût/bénéfices des trottinettes, ainsi que sur leur coût environnemental », selon David Belliard, adjoint aux mobilités et à la voirie.
De leur côté, les trois exploitants viennent de formuler 11 propositions à la municipalité pour renforcer la sécurité des utilisateurs comme des piétons et mieux intégrer les engins dans l'espace public. Les 15 000 trottinettes parisiennes vont ainsi être équipées d'une plaque d'immatriculation sur le pare-boue arrière, comme à Grenoble ou en Allemagne, et les exploitants se proposent de financer une expérimentation de vidéo-verbalisation.
Selon eux, cette petite plaque pourrait aider la police, qui contrôle de plus en plus les utilisateurs de « mobilités douces », à mieux verbaliser les fous de la trottinette. Ceux-ci seront par ailleurs exclus des applications. Dott, Lime et Tier demandent désormais à leurs clients de scanner leur carte d'identité. L'interdiction des trottinettes aux mineurs reposait jusqu'ici sur une simple déclaration.