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Les SUV, particulièrement volés en Île-de-France

Les véhicules SUV sont devenus une cible de choix pour les voleurs de la région francilienne. Faciles à dérober, ils sont ensuite expédiés en Afrique.
Les SUV, particulièrement volés en Île-de-France
© Adobe Stock

Société Publié le , Avec AFP

Depuis le début de l’année, les vols ont augmenté de 20 %, d’après une source policière de l’AFP dans le Val-d'Oise. Et ils concernent tout particulièrement avec les SUV. Ces véhicules massifs, surélevés, aux allures de tout-terrain et au design plutôt citadin sont particulièrement visés car ils possèdent un système de démarrage “mains libres”.

Un fonctionnement plutôt défaillant

“Ce n’est pas un phénomène nouveau, mais c’est une vraie hémorragie depuis au moins deux ans, surtout pour les voitures Toyota RAV4 et Peugeot 3008 ou 5008”, explique un enquêteur du Val-de-Marne. Justement, les gendarmes sont régulièrement saisis sur ce genre d’affaires car les SUV sont très faciles à voler, « en maximum deux minutes, avec un système de reprogrammation, des appareils qui reproduisent des clefs vierges », explique l’enquêteur. Ces appareils prennent la forme de boîtiers que l’on trouve facilement sur Internet.

C’est ainsi que des modèles SUV comme la Peugeot 3008+ sont régulièrement volés pour être revendus par la suite. “Entre nous on parle de phénomène 3008+, ça se revend bien, ça part dans des conteneurs à l’étranger”, affirme une source policière. De ce fait, les voleurs n’ont qu’à reproduire le signal de la clé ou celui de la carte d’ouverture du véhicule pour entrer et ne laisser aucune trace d’effraction. Une manœuvre qui peut se réaliser “aux yeux de tous, sur le parking du supermarché”, racontait en 2021 Jérôme Arnac, le directeur marketing de Coyote.

Une fois dérobée, la voiture est ensuite stockée dans une planque en attendant que les recherches sur le véhicule cessent. Puis, elle est embarquée dans un conteneur vers le continent africain. Une véritable “délinquance d’opportunité” d’après la source policière interrogée, où les malfaiteurs disposent avant tout d’un réseau pour écouler ensuite la marchandise volée. D’ailleurs, la problématique reste entière face à ces piratages électroniques récurrents puisque, pour l’instant, il n’existe pas de moyen de s’en protéger.

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