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Les soldes d’hiver 2022 débutent dans un contexte anxiogène

Les soldes d’hiver ont débuté récemment, une nouvelle fois dans un contexte de crise sanitaire. Les professionnels craignent que cette situation ne vienne jouer les trouble-fêtes.
Les soldes d’hiver 2022 débutent dans un contexte anxiogène
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Chaque année, la période des soldes d’hiver, habituellement plus importante que celle d’été, en termes de chiffre d’affaires réalisé, est un moment important pour les commerces parisiens.

Pour les indépendants en particulier, elle permet d’écouler les invendus et de remettre à flot la trésorerie afin de pouvoir commander les articles de la nouvelle collection. Depuis plusieurs années cependant, cette période est de moins en moins suivie par les consommateurs. Ces-derniers se tournent davantage vers les ventes privées. Cette année encore, elles ont débuté tout de suite après Noël, bien avant la date officielle de début des soldes d’hiver. Par conséquent, l’intérêt des consommateurs pour ces-dernières est aujourd’hui bien émoussé. Cet essoufflement des soldes d’hiver se constate dans les rues parisiennes où plusieurs grands magasins du boulevard Haussmann ne proposent plus d’ouverture anticipée dès huit heures du matin comme cela était le cas il y a encore quelques années. Ces mêmes boutiques ne constatent pas une augmentation de leur fréquentation à partir de dix heures. L’absence de touristes en raison de la pandémie est également une des causes de la baisse du chiffre d’affaires de ces boutiques. Selon le Comité régional du Tourisme, la fréquentation touristique en Ile-de-France a baissé de 76 % en 2019.

De plus forts rabais à l’ouverture des soldes

Pour attirer à nouveau les clients, les boutiques accentuent les rabais à l’ouverture des soldes. Selon les commerçants, les premiers jours sont décisifs. Selon l’enquête du Crocis, on observe des réductions de prix à hauteur de 40 à 50 % en moyenne. Certaines enseignes spécialisées dans les petits prix comme Pimkie, Eram ou Tezenis affichent même des rabais de 60 % en vitrine. Lors de ces soldes, certains commerçants pourront même aller jusqu’à brader les articles au point de vendre à perte. Cette démarche n’est légale que durant la période officielle des soldes. Un gérant de commerce du 8e arrondissement déplore cependant avoir à en arriver là : « Ce n’est pas comme ça qu’on va redresser notre situation financière, alors que nous avons le Prêt garanti par l’Etat à rembourser ».

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