AccueilActualitéRégion Île-de-France & Grand ParisLes "puciers", relogés durant les travaux Porte de Montreuil

Les "puciers", relogés durant les travaux Porte de Montreuil

La Mairie de Paris a modifié ses plans pour le réaménagement provisoire des puces de la porte de Montreuil, amenées à déménager une première fois en 2024, avant d'intégrer une halle couverte à l'horizon 2027.
Les "puciers", relogés durant les travaux Porte de Montreuil
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“C’est un bel espace qui nous convient”, souligne Djamel Zidani, président du syndicat des puciers.

Il se réjouit de l'accord trouvé mi-décembre avec la Mairie sur leur nouvel emplacement pendant la période de travaux.

Des travaux qui ne font pas l’unanimité

Le syndicat représente près de 400 puciers, dont 250 titulaires et 140 "volants". Avec un budget d'environ 100 millions d'euros, la Mairie de Paris a entamé la mue de la porte de Montreuil, censée durer de 2023 jusqu'à 2029. En plus de la transformation de la partie centrale en esplanade végétalisée, le projet prévoit la construction d'une double halle à la place du parking extérieur, occupé trois jours par semaine par le marché aux puces, qui y sera relogé.
A l’origine, les puces devaient déménager porte de Vincennes pour toute la durée des travaux, un lieu pour lequel le syndicat n’était pas vraiment enthousiaste. Grâce au "soutien" des élus Europe écologie les Verts (EELV) et Génération.s, les marchands ont finalement obtenu le droit d'occuper le trottoir de la rue parallèle au périphérique entre les deux portes, qui permettra de loger tous les puciers, en attendant la fin des travaux. "On partait de loin avec le square” explique Jérôme Gleizes, élu EELV du 20e arrondissement. Le lieu ne proposait en effet que 180 places, “voire même 120”, alors que les puciers en nécessitent 380.

Pour une diminution du nombre de puciers ?

Le projet définitif, qui prévoyait une diminution des emplacements dans la halle de 350 à 240 en contrepartie d'une ouverture cinq jours sur six, sera rediscuté à partir de février, affirme Djamel Zidani. Opposé à cette ouverture élargie, il réclame d’ailleurs une compensation financière pour les puciers. Ce n’est pas le seul problème que le réaménagement pose.

En effet, la Mairie doit vendre le terrain au promoteur Nexity qui construira le lot, racheté ensuite pour 26 millions d'euros par la Mairie afin d'y loger ces puciers. Mais "Nexity ne respecte les engagements qu'il avait pris lors du jury (...) quand plus de 400 places avaient été promises", dénonçait Antoinette Guhl au Conseil de Paris. Néanmoins, d’autres membres du conseil voient là l’occasion d’instaurer une “montée en gamme qualitative de l’accueil des puciers et de leurs clients”.

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