“C’est un bel espace qui nous convient”, souligne Djamel Zidani, président du syndicat des puciers.
Il se réjouit de l'accord trouvé mi-décembre avec la Mairie sur leur nouvel emplacement pendant la période de travaux.
Des travaux qui ne font pas l’unanimité
Pour une diminution du nombre de puciers ?
Le projet définitif, qui prévoyait une diminution des emplacements dans la halle de 350 à 240 en contrepartie d'une ouverture cinq jours sur six, sera rediscuté à partir de février, affirme Djamel Zidani. Opposé à cette ouverture élargie, il réclame d’ailleurs une compensation financière pour les puciers. Ce n’est pas le seul problème que le réaménagement pose.
En effet, la Mairie doit vendre le terrain au promoteur Nexity qui construira le lot, racheté ensuite pour 26 millions d'euros par la Mairie afin d'y loger ces puciers. Mais "Nexity ne respecte les engagements qu'il avait pris lors du jury (...) quand plus de 400 places avaient été promises", dénonçait Antoinette Guhl au Conseil de Paris. Néanmoins, d’autres membres du conseil voient là l’occasion d’instaurer une “montée en gamme qualitative de l’accueil des puciers et de leurs clients”.