Le festival est construit autour d’une idée simple, celle de croiser les artistes pour croiser les publics et apporter ainsi une réponse au cloisonnement des communautés en banlieue parisienne. Au programme : quatre jours de musique, de danse, de rencontres et de découvertes.
Un festival qui rassemble
Entièrement gratuit, le festival permet aux Sarcellois de profiter d’une programmation de haut niveau avec des artistes qui ont joué sur les plus grandes scènes internationales et joueront pour l’occasion au pied des tours HLM de Sarcelles, directement depuis la place de France. Nathalie Dessay, Yvan Cassar ou encore Abd Al Malik sont attendus lors des trois soirées de concerts organisées. Les PolyKromies feront ainsi se rencontrer pendant trois jours la chanson kabyle, le slam, le rap, le théâtre, etc.
« Ce deuxième événement en Place de France est une belle occasion d’affirmer notre ambition : celle de remettre la culture au cœur des priorités dans les années à venir », s’enthousiasme Patrick Haddad, le maire de la ville de Sarcelles.
C’est son élu délégué aux cultures urbaines, Eric Checco, qui est au cœur du projet PolyKromies. Le festival est centré autour du partage artistique et il est également un vecteur fort de rencontres, puisqu’il permet d’associer les bénévoles des maisons de quartiers, des centres sociaux et des services jeunesse avec d’autres citoyens pour travailler autour du festival le temps d’un week-end. « Le festival des PolyKromies naît d’une volonté forte de la commune. Il trouve dans les cultures multiples de la ville un moyen de tisser de nouveaux liens et d’affirmer ainsi sa réalité urbaine », renchérit Patrick Haddad, qui inaugurera donc la deuxième édition des PolyKromies le 22 juillet prochain.