Concernant les résultats du scrutin, les données “sorties des urnes” de juillet faisaient état d'une forte stabilité au regard des listes arrivées en tête dans les communes de plus de 1 000 habitants. La mise à jour du répertoire national des élus, opérée pendant l'été par le ministère de l'Intérieur, permet d'affiner la vision sur l'ensemble du territoire régional, en intégrant les identités des maires effectivement désignés. L'abstention massive et la prime aux sortants ont fait leur œuvre. Sur les 1 268 communes franciliennes, 812 ont conservé leur premier magistrat. Seuls 26 sortants qui se représentaient en position éligible n'ont pas été réélus, 123 se sont maintenus dans l'assemblée communale comme simples conseillers municipaux et 12 gardent un pied dans l'exécutif comme maires adjoints ou conseillers délégués.
Intercommunalités : équilibres confirmés et nouveaux enjeux
La carte politique des intercommunalités est le décalque de celle des communes, avec une stabilité quasi totale de la couleur politique des exécutifs des EPCI d'Île-de-France. Les majorités sont restées les mêmes partout, sauf dans deux cas, largement médiatisés, d'EPT en petite couronne ; Plaine Commune, passé d'une majorité communiste à socialiste, et Est Ensemble qui a suivi le chemin inverse. Les exécutifs, dominés par la droite, restent très largement majoritaires, avec 47 EPCI sur 62, à quoi il faut ajouter la Métropole du Grand Paris. Les partis de gauche conservent 11 structures, dont 4 EPT.