Cinquante-six pour cent des Franciliens se déclarent prêts à allonger leur temps de transport jusqu’à leur lieu de travail pour habiter dans un logement plus grand et/ou moins cher que leur logement actuel. Les plus à même d’arbitrer en faveur d’un logement plus spacieux et/ou moins cher sont les habitants de la grande couronne (68 %) et les Franciliens habitant en maison individuelle (64 %). Au contraire, 69 % Parisiens arbitrent plutôt en faveur de temps de transports logement / travail plus court quitte à vivre dans un logement plus petit et / ou plus cher, de même que les habitants du Val-de-Marne (53 %). Ceci prouve bien que les citoyens se comportent avant tout en vrais consommateurs, arbitrant en permanence entre leurs désirs et la réalité.
Par ailleurs, 36 % des Franciliens se déclarent prêts à déménager du fait du développement de plusieurs lignes de métro dans le cadre du Grand Paris Express. Cela concerne un quart des Parisiens. La révolution des transports en marche en Ile de France pourrait donc durablement modifier les comportements vis-à-vis du logement. Le « Paris intra-muros » pourrait peu à peu laisser place à une multitude de centres qui redessineraient progressivement la carte du logement en Ile-de-France.