En cumul sur douze mois (données brutes), le nombre des défaillances a également progressé à fin octobre (à 60 448 entreprises) par rapport à fin septembre (59 575 entreprises), soit une hausse de 1,5%. Par rapport à octobre 2011, elles ont augmenté de 1,6%.
La Banque de France a souligné que "peu de secteurs sont épargnés" avec une progression sur un an en particulier dans les transports (+15,1% à 2.018) et les activités immobilières (+11,8% à 2.046), devant l'hébergement-restauration (+5,9% à 7.138) et les activités financières et d'assurance (+3,1% à 1.172).
En revanche, la construction a enregistré un recul des défaillances sur un an de 0,8% à 14.482 (après -2,9% fin septembre 2012) tout comme l'agriculture, la sylviculture et la pêche où elles ont baissé de 2,6% à 1 222.
Le poids dans les encours de crédits des entreprises défaillantes représente 0,5% du total des encours de crédit collectés par la Banque de France. "Par taille d'entreprises, les PME défaillantes ont un poids supérieur à celui des autres entreprises, dans leurs catégories respectives", a précisé la BdF.
La Banque de France a aussi noté une hausse des défaillances de 1% à 60 283 entreprises selon les données provisoires sur douze mois à fin novembre, marquées par une progression de 11,1% dans les transports, de 8,9% dans les activités immobilières et de 4,6% dans l'hébergement. Le repli devrait se poursuivre en agriculture (-4%) et dans la construction (-1,1%).
Par catégorie d'entreprises, les défaillances de PME ont crû de 1,1% en cumul sur douze mois à fin octobre à 56 600, tandis que celles des entreprises de taille intermédiaire (ETI) et des grandes entreprises ont grimpé de 48,1% à 77. Elles devraient augmenter en novembre de 0,6% pour les PME et de 32,7% pour entreprises plus grandes, pronostique la BdF.
Les défaillances de PME ont atteint 5.018 en octobre, contre 4 782 en septembre.
L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a annoncé qu'il interrompait la diffusion des données sur les défaillances d'entreprises, estimant que celles fournies par la Banque de France étaient "plus récentes et plus complètes".