Les maires de l'actuelle Métropole du Grand Paris sont les premiers concernés par le Grand Paris Express. Le bureau a ainsi relayé leurs craintes sur les retards qui se profilent dans la mise en œuvre du GPE.
Pour le bureau, ils auront des conséquences directes sur les projets d'aménagement, les programmes de logement, les opportunités d'investissement et d'emploi déjà prévus. Les exemples évoqués abordent des projets locaux, notamment autour des gares, directement liés à la réalisation du Grand Paris Express, aujourd'hui fragilisés voire interrompus par ces annonces.
« Comment l'Etat, qui revient sur ses engagements, peut-il contraindre les collectivités à tenir les leurs en matière de territorialisation, d'objectifs de logements, de rééquilibrage territorial, de liaisons entre zones rurales et zones métropolitaines ? » s'interrogent les élus métropolitains.
Par ailleurs, comme le souligne les représentants de la Métropole, « à l'heure où la France est mise en cause par l'Union européenne sur le dossier de la qualité de l'air, tout retard sur la construction des transports publics collectifs est un mauvais signal ».
Le sujet porte sur les lignes et les gares, mais aussi sur les interconnexions, véritable enjeu de cohésion territoriale et d'équité géographique. Pour le bureau, « tous les acteurs locaux doivent aujourd'hui s'impliquer. La SNCF et la RATP doivent montrer que leur participation notamment dans la mise en œuvre des interconnexions, est à la hauteur de l'enjeu ».