Si les citadins sont plus frileux à l'idée de prendre les transports, ils ne sont pas plus nombreux à se diriger vers les chauffeurs VTC. Le secteur travaille toujours en-dessous de son activité d'avant-crise. C'est ce que révèlent les résultats du sondage mené par Eurecab auprès de 300 chauffeurs VTC dans toute la France, du 19 au 22 septembre dernier.
Une activité encore trop à l'arrêt
Ainsi, quatre mois après le déconfinement, le secteur du transport à la personne est encore presque à l'arrêt. Selon les résultats, 74 % des répondants n'ont pas constaté de reprise significative de leur activité, 91 % indiquent que celle-ci n'est pas redevenue stable comme avant le confinement et seuls 22 % ont confiance en l'avenir de leur activité pour 2021.
De fait, ils sont encore 60 % à déclarer un chiffre d'affaires réduit d'au moins la moitié par rapport à la même période l'an passé.
Interrogés sur le chiffre d'affaires supplémentaire nécessaire pour compenser le manque à gagner et la perte de revenus liés au confinement, 64 % des chauffeurs répondent qu'ils devront le doubler.
Conséquence des nouvelles habitudes de vie des Français
Le télétravail, l'annulation de nombreux événements ou salons qui se digitalisent plutôt que de se maintenir en présentiel, l'absence de touristes en raison de la crise sanitaire qui reprend de l'ampleur ou encore la diminution des courses « loisirs » habituellement plus longues sont autant de facteurs qui expliquent l'ampleur de la situation que subit actuellement le secteur du transport à la personne.
Eurecab : faire des chauffeurs de véritables entrepreneurs
Depuis 2015, le réseau Eurecab oeuvre pour remettre l'humain au centre de ce secteur, notamment en permettant aux chauffeurs de fixer leurs prix et aux clients de choisir leur chauffeur, en fonction de différents critères. Chaque chauffeur peut également décider de travailler sous son nom, retrouvant ainsi une indépendance et la fidélisation de ses clients.
Par ailleurs, Eurecab applique un taux de commission limité à 12 % du prix de la course, deux fois moins que le leader du marché qui prélève 25 % sur chaque course.