« Je suis fière de voir rouler bientôt sur les lignes franciliennes un train si magnifique », s'est réjouie Valérie Pécresse, lors de la présentation du tout nouveau matériel qui desservira d'abord la ligne D du RER en région parisienne dans un an, puis également la ligne E à partir de 2022. Ce train plus spacieux, confortable et connecté, a été développé et produit en consortium par Alstom et Bombardier, deux géants ferroviaires qui ont conclu leur mariage en scellant un accord sur les termes financiers de la transaction.
Le contrat géant pour la région parisienne prévoit la livraison de 255 rames pour un montant maximum de 3,7 milliards d'euros. Ile-de-France Mobilité, l'autorité des transports franciliens qui finance l'achat et est également présidée par Mme Pécresse, a pour l'instant passé commande de 71 rames pour 1,55 milliard d'euros.
Les autres tranches seront officialisées « Valérie Pécresse au fur et à mesure des besoins (...), on pense qu'on est tout à fait en mesure d'honorer toutes les commandes et d'en passer de nouvelles », a-t-elle déclaré lors de la présentation de la première rame à Valérie Pécresse a souligné que son projet d'investissement avait bien failli être mis en péril par les pertes de recettes liées au Covid-19, estimées à 2,6 milliards d'euros pour les transports franciliens.
Après un bras de fer de plusieurs mois, elle a obtenu un accord avec le gouvernement début septembre pour compenser ces pertes. « Si je me suis battue pour obtenir de l'État pour les transports du quotidien ce qu'il a donné à l'automobile et à l'aéronautique, c'est aussi pour ces milliers d'hommes et de femmes qui fabriquent ce train », a-t-elle déclaré.