"Nous ne signerons pas d'accord si du côté des organisations syndicales, il n'y a pas une acceptation de principe ou des principes que nous mettons derrière la notion de flexibilité", a-t-elle indiqué.
Au lendemain de la dégradation de la note attribuée par Moody's à la France, elle a déclaré : "il est temps, pardonnez le néologisme, de détabouiser le mot de flexibilité, c'est la clef pour réussir cette négociation, il faut arrêter d'avoir peur du mot, nous avons besoin de flexibilité pour recréer des emplois".
Assurant que le patronat accepterait le concept posé par les organisations syndicales de sécurité pour les salariés, elle s'est dite "inquiète de constater que tant du côté syndical que gouvernemental, on a du mal à comprendre que la flexibilité serait un atout majeur pour la compétitivité et l'emploi de notre pays".
Syndicats (CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC) et patronat (Medef, CGPME, UPA) doivent proposer d'ici la fin d'année au gouvernement une ambitieuse réforme pour donner à la fois plus de protection aux salariés et de souplesse aux entreprises.