Le Centre d'information et de documentation jeunesse (CIDJ) de Paris, qui sera finalement relogé sur deux sites de la Ville et de l'Etat, est "soulagé" par la solution trouvée, même si la taille des locaux pour l'accueil des jeunes « n'est peut-être pas suffisante », selon sa présidente, Marie Richard.
«On a un terrain d'atterrissage, ce qui n'était pas gagné », a-t-elle commenté, après le vote le du Conseil de Paris entérinant son déménagement fin juin, dans l'ancienne mairie du 1er arrondissement, pour ses missions d'accueil, et dans des locaux de l'État pour le reste. Le Centre a occupé des locaux donnés par l'État à la Ville quai Branly, mais la Mairie n'a pas renouvelé le dernier bail, prévoyant des travaux autour de la Tour Eiffel en vue des JO Paris-2024. Sur 70 salariés, la vingtaine dédiée à l'accueil et au conseil va intégrer 217 m2 de bureaux dans la "Maison pour la jeunesse" lancée par la Ville, qui occupera à terme, selon cette dernière, environ 1 800 m2 mutualisés dans cette ancienne mairie du 1er arrondissement. Les 55 autres salariés – veille, documentation, partenariats, formation, communication, fonctions support – seront relogés par l'Etat, « venu à la rescousse » selon Mme Richard, dans le 13e arrondissement.