Un immeuble de la rue Jean Nicot, dans le 7e arrondissement de Paris, soupçonné d'abriter des locations meublées de courtes durées frauduleuses, a fait l'objet d'un premier contrôle en janvier 2018 par le service logement de la Ville. À cette occasion, six appartements ont été identifiés comme des locations potentiellement frauduleuses via la plateforme Airbnb. Or, la société gestionnaire de ces locaux – basée à l'étranger, a refusé de donner suite aux demandes de visite de la Ville afin qu'elle puisse constater l'infraction et transmettre le dossier au tribunal.
Aussi, celle-ci a adressé une requête au tribunal de grande instance visant à autoriser les agents assermentés du Bureau de la protection des locaux d'habitation (BPLH) à pénétrer dans les logements concernés pour y réaliser les constats sur les conditions d'occupation. Ces ordonnances ont été accordées par le juge en juin 2019. C'est pour faire respecter ce jugement que la Ville et la Police viennent de coopérer, afin de
« faire ouvrir » la porte des appartements concernés.
La Ville « se félicite de ce contrôle des locations frauduleuses par plateforme, dans un contexte où certains propriétaires et sociétés croient pouvoir bénéficier d'une véritable impunité ».