Comme le souligne Jean Perrin, président de l’Union nationale de la propriété immobilière, « comme toujours en pareille matière, les évolutions sont lentes et progressives ». En revanche, selon lui, « l'observation des lois nouvelles, des prises de position, des tendances, aboutit à la conclusion que se répand insidieusement l'idée suivante : la propriété ne doit plus être considérée comme un rempart de la liberté, mais comme un obstacle à la justice sociale. Pour une partie influente de nos élites, il semblerait donc que le droit de propriété soit excessif et mérite d'être restreint. J'ai la conviction qu'il y a là une évolution très inquiétante qui mérite d'abord d'être analysée puis combattue. »
Dans cet ouvrage, l’auteur s’est donné comme objectif de chercher dans l'Histoire comment s'est bâti le droit de propriété, puis dans l'époque contemporaine comment était construit le droit de propriété, pour tenter de décrypter les évolutions récentes : « J'ai alors tenté de recenser des faits et des analyses qui sont autant de signes d'attaque du droit de propriété, avant de réaffirmer sa nécessité et les motivations qui justifient de défendre et de dynamiser ce droit. »