La négociation syndicats-patronat sur le marché du travail engagée début octobre vise notamment à encadrer ces accords de maintien de l'emploi (aussi appelés "compétitivité-emploi"), signés par de plus en plus d'entreprises et qui divisent les syndicats. Les plus de 50 ans seraient plus disposés à faire l'effort de travailler plus (60 %), comme les professions indépendantes et les cadres (59 %). En revanche, les moins de 34 ans s'y opposeraient majoritairement (52 %), ainsi que les autres catégories socio-professionnelles (53 %).
Les trois quarts (74 %) des sondés affirment être "heureux dans leur travail" même si seulement 44 % sont satisfaits de leur rémunération. Les actifs sont par ailleurs peu nombreux (21 %) à penser que le système fait suffisamment pour le "reclassement des chômeurs", alors qu'une majorité (69 %) estime que l'indemnisation des demandeurs d'emploi donne satisfaction.
©Intervoice
La moitié des Français prêts à travailler plus pour conserver leur emploi
Pour sauver leur emploi si leur entreprise était en difficulté, la moitié (53 %) des actifs accepterait un accord de flexibilité prévoyant de travailler pendant un an 39 heures sans hausse de salaire, selon un sondage Tilder-Institut Montaigne-OpinionWay.

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