« La maire de Paris a demandé à son exécutif d'organiser un moment d'échanges sur le sujet des violences lors des manifestations », a annoncé Emmanuel Grégoire, Premier adjoint d'Anne Hidalgo, lors d'une visio-conférence. La Mairie s'est de nouveau émue samedi des images de violence – voitures brûlées et vitrines brisées, notamment –, en marge du cortège contre la loi Sécurité globale dans la capitale. L'Hôtel de Ville va ainsi réunir, durant la première quinzaine de janvier, représentants des commerçants, riverains, experts en matière de sécurité, organisations qui portent ces manifestations (associations, partis politiques, syndicats)" et autorités (préfecture de police, police nationale et parquet), voire des représentants des autres grandes villes confrontées ces dernières années aux mêmes problèmes (comme Lyon ou Marseille), pour émettre des propositions.
« Il nous paraît essentiel que la question du maintien de l'ordre, de sa doctrine, de son efficacité et de toutes les mesures pour empêcher les casseurs de pourrir les mouvements sociaux soient mis sur la table », a poursuivi M. Grégoire, « Il faut relever le défi de ce droit inaliénable qu'est la liberté de manifester et rappeler que dans tous les moments de l'histoire où il a été porté atteinte à ce droit de manifester, cela correspond aux heures les plus
sombres de notre démocratie. »