"A l'évidence, la France n'a pas trouvé sa place dans la mondialisation et elle doit la trouver. Je pense qu'elle peut la trouver", a affirmé Mme Bricq, lors des Journées 2012 d'UbiFrance, l'agence publique de développement international des entreprises. La définition de filières prioritaires doit inciter les entreprises à s'attaquer en groupe aux marchés étrangers, comme c'est le cas en Allemagne, et à pratiquer le portage, par lequel de grandes sociétés emmènent avec elles des PME de leur filière, a-t-elle expliqué. Mais ce portage doit aussi être développé par les grands groupes au-delà de leur filière, a ajouté la ministre.
"Nos grands groupes ne disposent pas, aujourd'hui, des mêmes conditions de garantie à l'export que celles pratiquées dans d'autres pays", a par ailleurs déploré Mme Bricq, citant dans ce domaine la "rude concurrence" de pays tels que l'Allemagne, les Etats-Unis, le Canada ou le Japon. "C'est un désavantage majeur qui nécessitera, pour être corrigé, des modifications législatives avant la fin d'année 2012", a ajouté la ministre.
Quant aux petites et moyennes entreprises, cette question sera traitée au sein de la Banque publique d'investissement, qui doit être opérationnelle avant la fin de l'année, a-t-elle précisé. Pour cibler les aides, "nous devons mieux repérer, sélectionner et préparer les entreprises capables d'aller vers l'international", a poursuivi Mme Bricq, soulignant le rôle dévolu dans ce domaine aux régions.
La France doit mieux cibler son soutien à l'exportation
La France doit faire preuve de stratégie à l'exportation en définissant, avec l'appui des régions, des filières et entreprises prioritaires et doit améliorer le financement de l'exportation, selon la ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq.
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