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Rencontre avec les partenaires institutionnels de Sup’Expertise

Alors que la CRCC V & C a intégré le conseil d’administration de Sup’Expertise, les partenaires institutionnels reviennent sur ce projet ambitieux au service de la profession.
Laurent Benoudiz et Florent Burtin.
© DR - Laurent Benoudiz et Florent Burtin.

EntrepriseChiffre Publié le , Communiqué

La CRCC de Versailles et du Centre rejoint le projet Sup’Expertise

- Laurent Benoudiz, Président de Sup’Expertise et ancien président de l’Ordre des Experts-comptables Paris Ile-de-France,

- Virginie Roitman, Présidente de l’Ordre des Experts-comptables Paris Ile-de-France,

- Vincent Reynier, Président de la Compagnie régionale des Commissaires aux Comptes de Paris,

- Florent Burtin, Président de la Compagnie régionale des Commissaires aux Comptes de Versailles et du Centre,

- Philippe Vincent, Premier Vice-Président de la Compagnie régionale des Commissaires aux Comptes de Versailles et du Centre

Des institutions professionnelles au service d’une école de référence

Sup’Expertise est née de la fusion, en 2021, de l’ACE, le centre de formation des apprentis (CFA) historique des métiers de la comptabilité en Île-de-France et de l’ASFOREF, l’institut régional de formation continue de l’Ordre des experts-comptables de Paris Île-de-France et de la Compagnie des commissaires aux comptes de Paris.

Objectif : doter la profession d’une grande école de management et de gestion dédiée aux métiers de l’expertise comptable, de l’audit et du conseil. « Une telle école n’existe pas. De nombreuses écoles forment des managers et des gestionnaires mais aucune d’entre elles n’est orientée fortement vers nos métiers. J’avais depuis longtemps envie de créer une grande école, réputée, reconnue, afin de donner de l’attractivité à nos formations, à leurs débouchés et à notre profession dans son ensemble » explique Laurent Benoudiz.

C’est un « rêve pour une profession règlementée » ajoute Virginie Roitman, « car nos métiers connaissent d’importantes mutations et il y a parfois des décalages entre le programme de l’Éducation nationale et nos pratiques professionnelles ». Un constat que partage Vincent Reynier, enthousiasmé par le projet : « Quand Laurent Benoudiz nous a proposé de devenir partenaires de l’école, je n’ai pas hésité une seconde. C’est un projet exaltant auquel je crois énormément. Quand on voit les problèmes d’attractivité que l’on rencontre, les difficultés à embaucher, il est au combien important que nous ayons notre école ».

Un partenariat régional naturel

L’extension de ce partenariat à la CRCC de Versailles et du Centre répond à une « logique régionale qui va nous permettre de travailler en complémentarité, dans le même sens » commente Florent Burtin, ce que confirme Vincent Reynier : « C’est un enjeu commun et régional, d’autant que le CROEC et les CRCC avaient presque le même découpage territorial et que nos 2 CRCC recouvraient à elles 2 fois plus de départements que le CROEC IDF ».

Les représentants de la CRCC de Versailles et du Centre bénéficient désormais d’un quart des postes au conseil d’administration aux côtés de leurs homologues, ce qui va leur permettre de travailler en synergie. « Nos 3 institutions vont se retrouver autour de la table pour décider ensemble des grandes orientations. Nous avons des objectifs communs » reconnait Virginie Roitman.

Ce projet s’ajoute à la liste de ceux que les institutions professionnelles régionales pilotent déjà ensemble : « Au début de cette mandature, (dès novembre 2020), nous nous sommes entendus pour aligner nos actions qui relèvent de l’attractivité et des jeunes et nous inviter mutuellement aux différents évènements que nous organisons ainsi qu’aux manifestations avec le CJEC et l‘ANECS » précise Vincent Reynier. « Nous savons nous rassembler pour le meilleur des professionnels sur le terrain, quelles que soient nos différences. Nous nous coordonnons depuis toujours concernant le stage. Je remercie mes camarades Virginie Roitman, Vincent Reynier et Laurent Benoudiz de nous avoir donné l’opportunité d’être partie prenante d’une école tournée vers l'avenir de nos métiers, capable d’embrasser toutes les problématiques de compétences qui se présentent aux cabinets » assure Florent Burtin.

Un projet pédagogique innovant

Tous s’accordent sur un même constat : face à la mutation des métiers d’expert-comptable et de commissaire aux comptes sous l’impulsion des technologies du numérique et de l’émergence de nouvelles missions, il est vital d’adapter la formation initiale des collaborateurs des cabinets afin qu’ils soient parfaitement opérationnels. « Cela passe par des formations à des champs d’expertises complémentaires comme l’évaluation, le RSE, le droit pour l’accompagnement patrimonial du dirigeant, mais également par l’acquisition de compétences comportementales. Les soft skills sont devenues assez déterminantes. Au-delà d’une solide formation technique, les professionnels ont besoin de connaitre la gestion de projet, le management, le marketing etc. » détaille Laurent Benoudiz.

L’école propose ainsi de compléter le cursus d’Etat par des briques complémentaires sur ces champs d’expertise. Elle a également mis en place des partenariats académiques, tant pour la formation initiale que pour la formation continue, avec d’autres écoles et universités telles qu’HEC et Paris Dauphine-PSL. Autre innovation pédagogique, un programme d’alternance d’une année à l’étranger, MONA va être proposé : « C’est un Erasmus en alternance. Les cours seront en visio. Il y aura des accords avec des entreprises étrangères » explique Virginie Roitman.

Un nouvel outil d’attractivité pour les jeunes

« Les lycéens rêvent peu de devenir experts-comptables, d’obtenir un DCG ou un DSCG. Ils rêvent d’un bachelor, d’un Mastère, d’un campus, d’une vie étudiante, autant d’envies que cette école va concrétiser », poursuit Virginie Roitman.

Sup’Expertise proposera des équivalences de DCG en Bachelor et de DSCG en Mastère. À la rentrée 2022, elle ouvrira un nouveau campus de 5 000 m² à Courbevoie, situé à 5 minutes de La Défense. Moderne, fonctionnel et bien équipé, doté d’un rooftop de 1000 m2, ce sera un bel outil au service de la vie étudiante. « En créant une marque, Sup’Expertise va attirer beaucoup plus de jeunes vers nos métiers. Nous voulons favoriser le sentiment d’appartenance, leur offrir un diplôme d’excellence et leur permettre de s’orienter vers n’importe quel type de cabinet et d’entreprise » assure Florent Burtin.

Et en faire un puissant outil d’attractivité afin de répondre aux opportunités de recrutement sur tous les métiers qu’offrent les cabinets. « Mon rêve est de croiser des lycéens qui, dans quelques années, auront une folle envie de rentrer à Sup’Expertise, et de suivre un cursus menant à nos métiers. » sourit Virginie Roitman.

L’ambition est, à terme, de dynamiser l’ensemble de la filière. « Sup’Expertise a vocation à devenir un levier essentiel de notre politique d’attractivité, laquelle continuera de s’appuyer sur le travail de fond que nous effectuons depuis plusieurs années avec l’Académie de Versailles et les écoles du territoire car il reste essentiel à notre recrutement » souligne Florent Burtin.

Une offre de formation pensée pour les professionnels en exercice

L’école forme également des experts-comptables stagiaires, des professionnels en exercice ainsi que leurs collaborateurs. Dans un contexte où le régulateur entend renforcer ses procédures de contrôle du respect, par les professionnels, de leurs obligations de formation professionnelle continue, « Un IRF a encore plus de sens aujourd’hui qu’hier » pour Vincent Reynier, qui rappelle que « nos 2 CRCC rassemblent près de la moitié du nombre de commissaires aux comptes en France. Les regrouper nous donne une belle force de frappe pour organiser des formations dans des conditions intéressantes. Nous pourrons trouver un point d’équilibre pour ne pas être déficitaire sur une formation et proposer des formations très pointues dans de bonnes conditions pour les participants ».

En termes de contenus, si les compagnies proposent des formations propres tout en utilisant le catalogue de la CNCC, elles peuvent multiplier leurs propositions en s’appuyant sur le catalogue de formations de l’école qui couvre tous les secteurs d’intérêt des cabinets : comptabilité et révision, fiscalité, juridique, exercice professionnel, doctrine, audit, social, conseil en gestion, secteurs, management etc. « Nous pourrons offrir plus de formations sur-mesure à nos confrères en région, ainsi que la possibilité de faire des formations en intra. Nous pourrons également leur proposer plus de formations managériales afin qu’ils puissent faire évoluer leur management et leur offre de service » se réjouit Philippe Vincent. L’école propose également des cycles diplômants dans les métiers de l’audit en partenariat avec l’université Paris-Dauphine, un centre de bilans et gestion des compétences qui permet de valider des BTS, DCG et DSCG par la VAE (validation des acquis de l’expérience), « ce qui permet d’offrir de réelles perspectives de carrière dans nos cabinets et de fidéliser les collaborateurs » poursuit Philippe Vincent, avant de conclure que « la CRCC de Versailles et du Centre conserve la maîtrise de ses actions de formation et de ses services de proximité sur son territoire. Notre service Formation ne change pas, mais aura encore plus de cordes à son arc pour accompagner nos consœurs et confrères sur le terrain et sur l’ensemble de leurs besoins. »

Sup’Expertise en bref

L’école forme des alternants, des étudiants et des professionnels en entreprise et en cabinet dans les domaines de l’expertise comptable, l’audit, les ressources humaines, la gestion, le management :

3 pôles : formation initiale (formations classiques et en alternance), formation continue (formations professionnelles courtes et diplômantes) et un centre de bilans et de gestion des compétences, permettant de répondre à tous les besoins de formation tout au long de la vie.

- 700 étudiants en formation initiale / alternance

- 1100 sessions de formation continue

- 4 universités et 600 entreprises/cabinets partenaires

- 13 M€ CA (50% formation initiale et 50% formation des stagiaires et formation continue des professionnels)

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