Référence en matière d'ouvrages juridiques, le Prix du Cercle Montesquieu récompense, chaque année depuis 1997, les meilleurs ouvrages en droit des affaires ou sur la gestion des fonctions juridiques, qui assistent le directeur juridique dans sa mission. Sous la direction de Bénédicte Wautelet, directrice juridique du Groupe Figaro et vice-présidente du Cercle Montesquieu, le jury, composé de 12 membres de l'association, a étudié une sélection de 34 ouvrages, « tous dignes du plus grand intérêt et de très haute qualité ». A noter également, cet événement a été organisé grâce au soutien du cabinet Ashurst, cabinet Ami du Cercle.
C'est Matthieu Juglar, avocat au Barreau de Paris, président de Droit comme un H !, qui a été chargé de remettre le précieux sésame, en clôture de la journée des Débats du Cercle. Cet événement, désormais incontournable pour les professionnels du droit, contribue à la promotion de la fonction juridique, notamment en entreprise. Le jury a désigné l'ouvrage « L'intelligence artificielle en procès, Plaidoyer pour une réglementation internationale et européenne », de Yannick Meneceur, paru aux éditions Bruylant (Larcier group). Selon Bénédicte Wautelet, « cet ouvrage, à destination des juristes et non juristes, constitue une synthèse très fournie sur l'intelligence artificielle. En permettant d'appréhender les multiples conséquences de l'intelligence artificielle dans notre système juridique et dans notre société, il s'inscrit dans l'actualité de l'intelligence artificielle telle que discutée en ce moment au niveau européen ».
« C'est un honneur de recevoir ce prix de votre main », a assuré Yannick Meneceur, lors de la réception du prix, avant de remercier son éditeur et son préfacier. « La confiance dans les algorithmes ne se décrète pas, elle va se prouver. J'ai la ferme conviction que c'est par le droit que nous tirerons le meilleur des technologies », a-t-il ajouté.
Selon Laure Lavorel, présidente du Cercle Montesquieu, « la lecture de cet ouvrage apporte aux directeurs juridiques une réflexion approfondie sur l'intelligence artificielle en traitant du délicat équilibre entre la préservation légitime des droits fondamentaux et le soutien à l'innovation dans la réglementation à venir ».
Emmanuelle Cabrol, associée Arbitrage chez Ashurst, souligne : « Ashurst est très heureux d'être le partenaire privilégié du Prix du Cercle Montesquieu et de soutenir ainsi la place essentielle des fonctions juridiques dans le monde des Affaires. Cet ouvrage soulève des problématiques très actuelles, au cœur des enjeux auquel est confronté le monde du droit ».