À la suite de la remise du rapport du Conseil d’orientation des infrastructures, la Première ministre Élisabeth Born a présenté un plan d’avenir pour les transports, le 24 février dernier. Dans le même temps, la région Île-de-France, la ville de Paris et les sept départements franciliens (Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, les Yvelines, l’Essonne, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne et le Val-d’Oise) ont réclamé à l’État un Contrat de plan État-Région transport (CPER) de 10 milliards d’euros, dans un communiqué.
4 milliards d’euros réclamés à l’État
Le précédent CPER, courant sur la période de 2015 à 2022, était d’un montant global de 10,5 milliards sur les transports collectifs. Il avait été exécuté à près de 120 %. La région Île-de-France, la ville de Paris et les sept départements franciliens ont donc renouvelé à l’État « leur volonté d’un engagement aussi ambitieux » pour le futur plan en matière de transport, qu’ils évaluent à 10 milliards d’euros sur cinq ans, de 2023 à 2027. Les collectivités locales se sont d’ailleurs déclarées prêtes et déjà pleinement mobilisées. En effet, la région Île-de-France s’est engagée à mettre 4 milliards d’euros, et la ville de Paris 2 milliards, soit 60 % du total. Dorénavant, elles attendent que « l’État prenne enfin ses responsabilités et des engagements financiers à la hauteur des enjeux, soit 4 milliards ».
Les acteurs ont rappelé dans cette déclaration que « ces investissements dans le cadre du CPER sont indispensables à la poursuite de la régénération et de la modernisation du réseau francilien qui bénéficie à toutes les régions françaises dont les trains arrivent en Île-de-France. Ils sont également essentiels à la poursuite des projets de transport en cours ou pour mener de nouveaux projets, notamment dans les territoires franciliens qui ne bénéficient pas des lignes du Grand Paris Express ».