Parce que 2020 n'a pas été une année comme les autres pour les entrepreneurs en activité, elle ne sera pas non plus une année comme les autres pour les futurs créateurs d'entreprise. Pour certains, il s'agira de donner vie à un projet longuement réfléchi, peut-être différé et modifié à cause du confinement. Pour d'autres, entreprendre représentera une stratégie créative de résilience face au chômage pour gagner sa vie tout en valorisant une vision et des compétences.
À ces candidats à l'entrepreneuriat, l'Adie veut adresser le message qu'il est possible d'entreprendre, même sans moyens, et ce quels que soient son âge, son genre ou son niveau d'études. Parce qu'il est plus que jamais nécessaire d'être accompagné dès le démarrage pour choisir le bon statut, construire un business plan solide, définir la stratégie digitale de son activité, l'Adie et ses partenaires proposeront des conseils concrets pour se poser les bonnes questions avant de se lancer.
Une nouvelle campagne pour mettre en lumière les entrepreneurs d'aujourd'hui
Chaque entrepreneur donne un sens différent et personnel à la création de son entreprise. Entreprendre, c'est non seulement gagner sa vie, mais aussi oser choisir d'être indépendant, de travailler selon ses valeurs, de démarrer une nouvelle vie ou d'exprimer sa vraie nature, enfin.
Pour mettre en lumière ces entrepreneurs et encourager les futurs créateurs d'entreprise, l'Adie leur consacre une nouvelle campagne de communication diffusée en radio, dans la presse quotidienne régionale, affichée dans les quartiers et partagée sur les réseaux sociaux. L'association consacre également un dossier de presse exclusif aux entrepreneurs qui démontrent au quotidien que l'on peut concilier la nécessité de gagner sa vie avec l'aspiration à contribuer, à sa mesure, à façonner le monde, sa ville, son quartier.
Plaidoyer pour une relance qui inclut les petits entrepreneurs locaux
« Le "monde d'après" ne peut pas et ne doit pas se faire sans les petits entrepreneurs locaux. Ce sont eux qui, en plus de créer leur propre emploi, dynamisent les tissus économiques locaux, nous rendent service près de chez nous et font vivre nos centres-villes et nos quartiers », explique Frédéric Lavenir, président de l'Adie.
Voilà pourquoi, en cette rentrée sociale, l'Adie poursuit son plaidoyer auprès des pouvoirs publics pour que ces petits entrepreneurs, très fragilisés par la crise, ne soient pas les oubliés du plan de relance.
« Si l'on veut maintenir et développer des économies de proximité saines et diversifiées, il faut que la création d'entreprise soit accessible à tous et les parcours des entrepreneurs facilités et mieux sécurisés. Pour cela, il faudra favoriser, pour les entrepreneurs de tous les secteurs d'activité, l'accès non seulement à des aides jusqu'à la fin de l'année mais aussi à l'accompagnement et à la formation. Au-delà, il faudra repenser la protection sociale des indépendants pour aller vers une convergence des droits de tous les actifs », déclare Frédéric Lavenir.