Agés de 25 à 54 ans, les prévenus sont accusés d'avoir effectué des réparations inexistantes, mal faites ou surfacturées, principalement en Ile-de-France et Gironde. Une cinquantaine de victimes ont porté plainte. « Nous sommes à plus d'un million d'euros encaissés sur une période de 18 mois, de janvier 2019 à juillet 2020. Tout cet argent va être réinvesti par les prévenus, c'est du blanchiment, c'est un système lucratif pour eux », a déclaré dans son réquisitoire la procureure, Margaux Buisson.
Au lieu du tarif de départ annoncé de 70 euros, les victimes se retrouvaient acculées à devoir débourser entre 2 500 et 10 000 euros pour ouvrir ou réparer leur porte. Ces sommes étaient réglées à des sociétés fictives, domiciliées en Seine-Saint-Denis, avant d'être disséminées. Pour la cinquantaine de victimes identifiées par les enquêteurs, surtout des personnes âgées ou vulnérables, le préjudice est estimé à près de 100 000 euros.