Après avoir dévoilé en décembre, à grand renfort de visuels, une cérémonie d'ouverture inédite hors-stade entièrement sur la Seine, dont la facture n'a pas encore été affichée, le comité d'organisation (Cojo) s'est penché sur la billetterie. Bien sûr, le scénario pandémique rode toujours, après le huis-clos à Tokyo, et très peu de spectateurs à Pékin. Il y a un an, le patron du Cojo, Tony Estanguet, avait confié aux parlementaires que le comité travaillait sur plusieurs modèles pour cette raison.
Plus de 13,4 millions de billets seront disponibles à la vente : 10 millions pour les JOP et 3,4 millions pour les paralympiques. Tout sera vendu en 2023, via un système de tirage au sort (inscription dès décembre 2022) qui générera des créneaux d'achats en février et en mai, puis fin 2023.
Niveau tarif, un million de billets olympiques, sera vendu à 24 euros et ce pour tous les sports. Et 50 % des billets olympiques seront vendus à 50 euros et moins.
Pour le patron du Cojo, Tony Estanguet, l'idée est d'avoir des « Jeux ouverts au plus grand nombre, populaires, fédérateurs », avec « un grand volume de billets à des tarifs accessibles, pour tous les sports ». Le budget du Cojo, qui s'établit désormais à près de 4 milliards d'euros, repose sur les recettes de sponsoring, celles de la billetterie et une contribution du Comité international olympique (CIO). Côté sponsors, le tour de table – 1,1 milliard d'euros – n'est pas encore bouclé.