L'autorité régionale des transports va prélever des bus et cars – électriques et au biogaz – sur sa flotte francilienne et lancer cet été un appel d'offres, afin de désigner des opérateurs qui les feront rouler pendant l'été 2024 entre village olympique, hébergements, salles de presse, lieux d'entraînements et stades, a précisé son directeur régional Laurent Probst, lors d'une rencontre au salon des transports publics EuMo Expo.
Le comité d'organisation (Cojo) remboursera IDFM pour la mise sur pied de ce réseau éphémère, qui sera de la taille de celui de Lyon. Le Cojo va parallèlement déployer 3 000 voitures, fournies par Toyota, partenaire du Comité international olympique (CIO), pour transporter des personnalités et servir de taxis collectifs, a noté son responsable transports Cyril Rostaing.
Pour acheminer les spectateurs, IDFM compte renforcer son réseau et affréter des bus supplémentaires pour desservir des sites excentrés. Il y en a pour environ 100 millions d'euros, pris en charge par l'institution, selon Laurent Probst.