En fins stratèges, les membres de l’Exécutif semblent ainsi scruter le calendrier pour s’adonner avec maestria au grand art du désamorçage… Ce fut le cas, il y a quelques semaines, avec l’Aide juridictionnelle. C’était le cas, il y a quelques jours, avec la loi Alur. La ministre du Logement, Cécile Duflot, a partiellement enterré la hache de guerre avec la profession, via une missive porteuse d’espoir, expédiée in extremis au président de la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM), Jean-François Buet. Le ton du 67e Congrès de l’organisation professionnelle en fut largement influencé, pour la meilleure des causes : l’élaboration d’un texte moins stigmatisant, plus équilibré. Il en est d’ailleurs ainsi de la plupart des réformes qui testent préalablement la résistance d’un secteur, d’une corporation, avant de fixer finalement des limites acceptables, tolérables.
Trois pas en avant, deux pas en arrière… C’est quand même un pas en avant…
Je vous ai compris !
Les congrès et autres assemblées générales ont cette vertu première de rassembler en un lieu un nombre conséquent de professionnels d'un secteur. Ce qui est dit à la tribune, plus que ce qui surgit dans les gazettes, prend une dimension particulière.
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