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Impasse climatique

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Le sommet qui vient de se dérouler à Bonn (Allemagne) n'a pas permis d'avancer sur les négociations climatiques. Le communiqué final salue certes le «travail productif» accompli, pour sauver la face, mais l'Union européenne a déploré «les tentatives de quelques pays de remettre en cause les avancées de Durban». L'objectif de cette réunion était de commencer à concrétiser l'accord signé à Durban (Afrique du Sud) en décembre 2011 par les 195 pays membres de la Cnucc (Convention des Nations Unies sur les changements climatiques). Il avait alors été décidé qu'un nouvel accord global serait signé d'ici 2015, précisant les engagements de chaque pays en matière de réduction des émissions de CO2 (gaz carbonique), de manière à plafonner à 2° C le réchauffement climatique. Or, de nombreux pays en développement, à commencer par la Chine, ne veulent pas entendre parler de mesures contraignantes. Ils font observer que les pays industrialisés ont bâti leur prospérité sur l'utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon). Toute limitation dans ce domaine risque donc de freiner leur développement ainsi que la progression du revenu par habitant. Il est incontestable que les émissions de CO2 dans l'atmosphère terrestre sont en progression constante depuis deux siècles, et ce en raison de l'activité humaine. Les efforts des pays développés pour réduire ces émissions (-1,7 % pour les États-Unis et -1,9 % pour l'Europe en 2011) ne servent pas à grand-chose étant donné la progression enregistrée dans certains pays émergents (+8,7 % pour l'Inde et +9,3 % pour la Chine). Il reste une interrogation fondamentale. Malgré les affirmations péremptoires des ONG écologistes et de certains organismes comme le GIEC, l'existence d'un lien entre la concentration de CO2 et la température moyenne du globe n'a jamais été scientifiquement prouvée. Dans le passé, des variations climatiques importantes se sont produites (notamment des glaciations) alors que l'impact de l'espèce humaine était inexistant. Ce qui prouve l'existence d'autres facteurs explicatifs (les variations de l'activité solaire par exemple). Alors pourquoi dépenser des sommes pharamineuses et brider la croissance de pays en développement, pour un résultat si aléatoire ?

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